LES FASCIAS
Qu’est ce que c’est ?
Partout dans le corps se trouve ce que l’on appelle les fascias. Il s’agit d’une membrane assez fine, normalement très souple, qui englobe tous les organes et tous les muscles. Au microscope, ils ressemblent à une toile d’araignée, imprégnée de rosée. Lorsque le fascia n’est pas crispé, cette toile d’araignée se réorganise, change de forme en permanence. Tous les fascias sont reliés, communiquent entre eux. Leur bonne hydratation permet de les maintenir souples et élastiques.
On trouve des fascias profondément dans le corps, mais aussi juste derrière la peau, ils sont partout, jusque dans le cerveau… Les spécialistes en distinguent plusieurs sortes, en fonction de leur emplacement, de leur épaisseur.
Vous les connaissez sous d’autres noms tels que « dure mère » pour le cerveau et la moelle épinière, « aponévrose » pour les muscles, « péricarde » pour le cœur, « plèvre » pour les poumons, « péritoine » pour l’abdomen, etc
Représentation des fascias
Pourquoi ça bloque ?
Mais ce qui est sûr, c’est que chaque peur, chaque culpabilité, chaque ambiance tendue ou toute autre émotion entraîne une modification de la posture, ce qui crée une réaction dans les fascias ; souvent une crispation, plus ou moins importante. Si cette crispation reste, il y a une trace de la peur, de la culpabilité ou de l’ambiance.
Cette crispation peut être une perte de souplesse, une rigidité ou parfois une inflammation. Ainsi, lorsque nous parlons de traces, nous parlons de quelque chose qui peut être vu au microscope, nous parlons de dysfonctionnement au niveau des fascias. La souplesse, l’adaptation permanente des fascias aux mouvements, se trouve altérée…
Au niveau des fascias, les peurs, les culpabilités ou les ambiances tendues déclenchent soit des crispations, entraînant des pertes de souplesse, soit des inflammations pouvant générer des douleurs, ou des réactions du système immunitaire.
Voila pourquoi j’insiste sur le fait de prendre soin de vous par la détente. Ma pratique va avoir pour but de remettre du mouvement dans votre corps à des endroits dont vous n’imaginez pas de blocage. Très souvent, au niveau de la cage thoracique, vous n’utilisez pas son volume optimum. Pareil pour votre abdomen, on peut passer sa journée à gainer les muscles autour du ventre et ne pas permettre une bonne association avec la respiration. De ce fait, vous créez des blocages.
Lâchez tout, vous allez voir qu’une grande respiration va se déclencher. Vous aurez alors permis à votre corps de profiter d’un très court moment de relâchement.
Alors, pensez à vous et venez me voir, nous ferons perdurez ce moment plus de quelques secondes.
Paragraphes en italique extraits de « Edmund Jacobson, Biologie des émotions, les bases théoriques de la relaxation »